Partir vivre aux États-Unis est un rêve pour un grand nombre de personnes et notamment les jeunes étudiants qui veulent vivre leur rêve américain !
J’ai récemment rencontré Laure dans mon nouveau travail et elle me racontait qu’elle a vécu un an en Floride en travaillant dans le parc Disney d’Orlando et j’ai donc décidé de l’interviewer afin de vous partager son expérience d’Expat’ aux USA.
Parle-nous de ton parcours avant les USA, tu as fais quoi comme étude, travail, d’où tu viens ?
C’est à vrai dire un peu un hasard, je vivais à Bordeaux depuis plusieurs années, où je suis venue terminer mon master d’histoire de l’art, en même temps je travaillais dans la restauration comme beaucoup d’étudiant cependant c’est un domaine qui m’a énormément plu j’ai donc continué et rencontré des gens vraiment fascinants.
…très vite les USA sortaient du lot…
Quelques années après l’idée est venue d’une banale discussion avec une amie, l’envie de voyager mais plus de statut étudiant et pas l’envie pour ma part d’attraper un sac à dos et de partir à l’inconnu, je me suis alors penchée sur internet et les agences de placement, très vite les USA sortaient du lot et le domaine de la restauration semblait une aubaine.
J’ai ainsi découvert ce programme en Floride via International Service. Cela disait Représentant Culturel aux USA au sein du célèbre parc Disney. Le poste chef de rang pour le restaurant Bocuse à Orlando. Pour ma part ces trois lignes suffisent à me décider. De plus tout est pris en charge du moins les démarches, visa, logement… on est loin du sac à dos !!!
Qu’est-ce qui t’a décidé à partir un an aux USA ?
Ce qui m’a décidé c’est l’envie de partir, la découverte des Etats-Unis et la sécurité d’un travail et d’un visa sur place.
Tu n’as pas trop eu de difficulté pour obtenir un visa ?
Une fois les entretiens pour Bocuse passés à Lyon ça a été très rapide en fait. Visa papiers etc… et 3 mois après j’étais dans l’avion !!
Quel job faisais-tu, ou et pour qui ?
J’étais chef de rang, c’est-à-dire serveuse mais à l’américaine et dans du « standing » : Bocuse !
Laure, à droite, au travail, entre collègues
Les débuts étaient un peu stressant nouveau management, service à l’américaine où le client est au-dessus du roi ! Mais finalement on prend vite ses marques et les Guests (clients) sont super et très impressionnés de manger « en France » et d’être servis par des VRAIS français,
« Si si, je vous jure je viens tout droit de France vous entendez bien mon accent ! »
De plus on rencontre vraiment des gens intéressants des quatre coins des États unis et ça donne matière à réfléchir pour les possibles voyages de l’année, de plus un chef de rang est très bien payé !
Dis-moi, l’ambiance américaine, c’est comment quand on est Expat’ aux USA ?
Expat’ je ne sais pas ! Cast Member Disney c’est super mais ça peut être pesant pour certain. La population est jeune et on vit façon campus : on vit, on travaille, on sort tous ensemble mais les rencontres sont supers et les affinités se créent.
Et tu faisais quoi de ton temps libre ? Tu t’es fait des amis sur place ?
J’ai rencontré des gens super on se voit toujours en France, bien sûr on a beaucoup d’amis la bas mais pour ma part il y avait un noyau, une base qui est restée toute l’année et on a tout fait ensemble les week-ends, les voyages…
Mon temps libre soyons honnête c’était le rêve américain. Deux jours c’est parc d’attraction, bateau sur la côte floridienne, match de basket à Atlanta ou aller-retour à Washington. Quatre jours c’était Nola, Le Texas, New-York et j’en passe… Et alors une semaine c’était le tour de la Floride en famille les Keys et les Everglades ou encore la route des vins, Napa Sonoma et San Francisco avec les copines.
Les USA c’est aussi des vacances de Ouf
Je ne m’étale pas plus !
Enfin, que conseillerez-tu à ceux qui voudraient tenter l’expérience américaine ?
Je dirais que j’ai adoré même si la coloc et les Beer Party ce n’est pas trop pour moi, une fois sur place c’est tout ou rien moi j’ai tout pris, j’ai voyagé et fais la fête pendant un an aux États-unis ! J’en suis très fière et avec le recul le travail m’a également apporté depuis mon retour en France. Ce n’est que du positif !